Histoire
Du moyen-âge à nos jours, l’histoire de Quirieu et de Bouvesse se confond au fil des années
A propos de la commune de Bouvesse-Quirieu
Issue de la fusion, en 1845, des communes de Bouvesse et de Quirieu, la commune de Bouvesse-Quirieu étale ses hameaux à flanc de coteau, au bord du Rhône, face aux Monts du Bugey. Une commune qui a su conserver le charme de la campagne. Riche de ses paysages, de ses sites remarquables et d’une multitude de sentiers cheminant à travers forêts et sous-bois, Bouvesse-Quirieu saura se faire apprécier des randonneurs et des amoureux de la nature.
Les origines
La première mention écrite faisant référence à Quirieu date de 1190, trace inscrite dans le testament du baron Albert II de la Tour du Pin, avant son départ pour la 3ème croisade. Amblard de Quirieu y figure comme témoin. En 1282, Humbert, baron de la Tour du Pin devient, par son mariage, souverain du Dauphiné. Les hostilités entre la Savoie et le Dauphiné prennent de l’ampleur.
Sur ordre du Dauphin, une forteresse est construite à Quirieu, poste frontière idéal entre les deux provinces ennemies. Quirieu est également une place commerciale importante. Le péage sur le Rhône instauré en contrebas (Port de Quirieu) est l’élément moteur du développement de la cité.
Du 13ème au 15ème siècle, Quirieu est à son apogée. A l’intérieur des remparts on trouve une forteresse, une maison forte, une chapelle (Ste Catherine aujourd’hui en ruines), des échoppes, des ateliers artisanaux, des halles et un village.
Au 17ème siècle, le rôle militaire de Quirieu est devenu inutile. La forteresse est démantelée. L’éloignement des voies de communication et le développement de nouveaux centres commerciaux vont causer petit à petit le déclin de cette cité autrefois florissante.
D’où vient le nom de Quirieu : Sur ce point, l’hypothèse la plus vraisemblable nous fait remonter à l’époque gallo-romaine. On pense que le site aurait été occupé par un oppidum (camp romain) commandé par un chef de légion nommé Curius. Les nombreuses traces (pièces, fragments de poteries, sculptures, …) retrouvées lors de fouilles de part et d’autre du fleuve confirment en partie cette hypothèse.
Quelques dates et évènements relatifs à Quirieu
5 décembre 1289
Le dauphin Humbert cède à son fils Jean, les terres et châteaux de la Tour du Pin et de Quirieu.
22 avril 1326
Par acte, le dauphin Henry, autorise le prélèvement du vingtain (impôt seigneurial) afin d’entretenir les fortifications et remparts de Quirieu.
1334
Sentence obtenue par le chevalier Jacques Laure, pour la juridiction des hommes qu’il a dans la paroisse de Bouvesse
1345
Pour protester contre l’attitude du Dauphin Guigues qui a déshonoré sa fille, François de Bardonnèche entre en rébellion contre la toute-puissance delphinale. Une haine mortelle s’installe entre les deux hommes.
François de Bardonnèche est arrêté, soumis à la question (torturé) jugé et condamné à la peine capitale. Conduit pieds et poings liés au milieu du fleuve, une longue corde attachée aux chevilles, il est précipité dans l’eau. On remonte son corps sans vie. Il est lesté de pierres et rejeté dans le Rhône. Il perdit la vie, son rang, son honneur et tous ses biens furent confisqués.
1349
Criblé de dettes et sans enfant, le Dauphin Humbert II vend le Dauphiné au royaume de France, sous le règne de Philippe VI. Charles V, son fils, portera le premier, le titre de Dauphin royal.
1393
Révision des feux (recensement). La châtellenie de Quirieu, commandé par Guichard compte 376 feux.
Janvier 1429
La guerre de 100 ans fait des ravages. Nouvelle révision des feux. Sur la châtellenie de Quirieu, commandée par Pierre Noir, on ne compte plus que 80 feux.
3 avril 1454
Le Dauphin Louis (futur Louis XI) fait don à Robert de Malortie des terres et châteaux de Quirieu et La Balme.
1626
Sur ordre de Richelieu, la forteresse est démantelée. Il n’en reste rien. Les ruines que nous pouvons visiter aujourd’hui sont celles de la maison forte.
1811 à 1820
Quirieu devient chef-lieu de canton.
5 décembre 1289
Le dauphin Humbert cède à son fils Jean, les terres et châteaux de la Tour du Pin et de Quirieu.
22 avril 1326
Par acte, le dauphin Henry, autorise le prélèvement du vingtain (impôt seigneurial) afin d’entretenir les fortifications et remparts de Quirieu.
1334
Sentence obtenue par le chevalier Jacques Laure, pour la juridiction des hommes qu’il a dans la paroisse de Bouvesse
1345
Pour protester contre l’attitude du Dauphin Guigues qui a déshonoré sa fille, François de Bardonnèche entre en rébellion contre la toute-puissance delphinale. Une haine mortelle s’installe entre les deux hommes.
François de Bardonnèche est arrêté, soumis à la question (torturé) jugé et condamné à la peine capitale. Conduit pieds et poings liés au milieu du fleuve, une longue corde attachée aux chevilles, il est précipité dans l’eau. On remonte son corps sans vie. Il est lesté de pierres et rejeté dans le Rhône. Il perdit la vie, son rang, son honneur et tous ses biens furent confisqués.
1349
Criblé de dettes et sans enfant, le Dauphin Humbert II vend le Dauphiné au royaume de France, sous le règne de Philippe VI. Charles V, son fils, portera le premier, le titre de Dauphin royal.
1393
Révision des feux (recensement). La châtellenie de Quirieu, commandé par Guichard compte 376 feux.
Janvier 1429
La guerre de 100 ans fait des ravages. Nouvelle révision des feux. Sur la châtellenie de Quirieu, commandée par Pierre Noir, on ne compte plus que 80 feux.
3 avril 1454
Le Dauphin Louis (futur Louis XI) fait don à Robert de Malortie des terres et châteaux de Quirieu et La Balme.
1626
Sur ordre de Richelieu, la forteresse est démantelée. Il n’en reste rien. Les ruines que nous pouvons visiter aujourd’hui sont celles de la maison forte.
1811 à 1820
Quirieu devient chef-lieu de canton.
Et Bouvesse ?
Juché sur un éperon rocheux, la place manque à Quirieu. Les animaux sont gardés en bas du village. Le quartier des Granges se développe, regroupant habitations, granges et hangars. C’est le domaine des bouviers, (littéralement les gardiens de bœufs) qui donnera par extension, le nom de BOUVESSE.
L’essor de la commune interviendra beaucoup plus tard avec l’exploitation des carrières de pierres à chaux (ancêtre du ciment) puis avec le développement industriel lié à la fabrication du ciment artificiel, inventé par Louis Vicat.
En 1845, la commune de Quirieu qui ne compte plus que 300 habitants est rattachée à la commune de Bouvesse, plus importante, par décret royal, pour former Bouvesse-Quirieu, Bouvesse en étant le chef-lieu.
La nouvelle commune ainsi créé existe encore sous cette forme aujourd’hui.
« Cette même année l’hyver a commencé à être rigoureux d’abord après la toufsaints et la rigueur jointe à une neige très abondante a été si grande que la cave du presbytère est peut être la seule dans Bouvesse ou rien n’ait gelé. Les vins ont gélé dans presque toutes les caves du royaume il y a eu bien de tonneaux rompus des bouteilles rompus ou débouchées. les truffes raves et autres végégaux ont été dans le même cas et le Rhône était pris dans une grande étendue de son cours depuis les fêtes de noël presque au quinze de janvier 1789. »
(Ouf à Bouvesse le vin de messe était sauvé)
C’est également en 1788, au presbytère de Bouvesse qu’eut lieu une première assemblée, puis une deuxième à Quirieu décidant d’envoyer un député aux Etats Généraux pour la province du Dauphiné. Le député du Mandement de Quirieu pour Saint Robert et pour Romans fût le Sieur Louis Christophe Bouvier, bourgeois de Bouvesse. Il fut également maire de Bouvesse et juge de paix.
Enieu : photo de la forge Cottaz qui faisait aussi café dans les années 1920. Cette forge se situait à côté du relais de poste, elle arrêta de fonctionner fin des années 1950.
Un peu d’histoire :
Dans les années 1980, Mme Martel distribuait les journaux à Marlieu et Enieu et en laissait quelques exemplaires chez Mme Cottaz.
Le lendemain Mme Cottaz lui disait en patois : « to leu zizieux so passa » (tous les oiseaux sont passés)
Elle voulait dire que les familles Martinet, Merle et Perdrix du lotissement les Fontanettes étaient venus chercher leurs journaux.
Marlieu : photo prise dans les années 1940 sur la margelle du puits chez Ernest Muret
En haut, de gauche à droite :
Louis Muret dit « Barnum » – Hippolyte Cottaz – Vidon dit « Le Rouque »
En bas, de gauche à droite :
Ernest Muret dit « Le Ness » – Bassereau Pierre
Hippolyte Cottaz a été 1er adjoint de 1945 à 1947.
Un peu d’histoire :
« Le Rouque » répondant au docteur qui lui demandait combien il buvait, il lui répondit un litre. Le docteur lui dit un litre c’est raisonnable et « Le Rouque » de renchérir oui mais c’est un litre à l’heure.
Barnum répondant au directeur de la cimenterie, qui lui expliquait la façon pour améliorer son travail, « Eureka Barnum a compris ».